Je vous présente l’album Wish You Were Here Pink Floyd commercialisé à ce jour en album vinyle 33 tours, c’est une réédition de 2011. L’original fût livré au public en 1975, il s’agit du 9 ème album des Pink Floyd. Ci dessous le poster fourni dans l’album vinyle.
Note : les photos illustrant cette page sont volontairement modifiées (filtre type Polaroid® appliqué) afin de se projeter en 1975…
Lien donné à titre indicatif : voir sur Amazon l’article Wish You Were Here Pink Floyd en format vinyl LP 33 tours.
Poster inclus / included :
Pink Floyd est un groupe de rock progressif et psychédélique britannique formé en 1965 à Londres. Il est souvent considéré comme l’inventeur du rock progressif.
Il est reconnu pour sa musique planante et expérimentale, ses textes philosophiques et satiriques, ses albums-concept et ses performances en concert originales et élaborées. De ses débuts à aujourd’hui, le groupe a vendu près de trois cents millions d’albums à travers le monde. Aux seuls États-Unis, les ventes des albums de Pink Floyd sont dénombrées par la RIAA à hauteur de 75 millions d’exemplaires.
Initialement mené par le guitariste Syd Barrett, le groupe connaît un succès modeste au milieu des années 1960, puis devient l’un des groupes underground londoniens les plus populaires de la scène psychédélique. Cependant, le comportement de plus en plus instable de Barrett (provoqué apparemment par une trop forte consommation de LSD), conduit les autres membres à le remplacer par David Gilmour, un ami d’enfance de Barrett. Après le départ de ce dernier, le bassiste Roger Waters devient progressivement le meneur du groupe, signant toutes les paroles à partir de 1972. Pink Floyd acquiert l’année suivante une célébrité mondiale avec The Dark Side of the Moon (1973), le troisième album le plus vendu de tous les temps, derrière Back in Black et Thriller.
Le groupe enchaîne les succès au cours des années 1970 avec Wish You Were Here (1975) dont nous allons traiter sur cet article, Animals (1977) et The Wall (1979), ce dernier donnant lieu à une adaptation cinématographique.
Wish You Were Here est le neuvième album du groupe Pink Floyd. Enregistré en studio durant la première moitié de 1975, l’album paraît le 15 septembre de la même année. Malgré des critiques mitigées, il rencontre un succès commercial immédiat, si bien qu’EMI est incapable d’en fournir suffisamment pour satisfaire la demande. Il est depuis souvent compté parmi les meilleurs albums de Pink Floyd, apparaissant dans de nombreux classements musicaux, dont celui des 500 plus grands albums de tous les temps, dans lequel il apparaît à la 209e place. David Gilmour et Rick Wright, membres du groupe, ont déclaré plus tard qu’il était leur album favori de Pink Floyd.
Wish You Were Here est de plus le second album de Pink Floyd structuré autour d’un thème conçu par Roger Waters, qui a l’impression que la camaraderie qui régnait jusqu’alors au sein du groupe a largement disparu. Avec cet album, Pink Floyd continue ses expérimentations sonores, avec l’usage d’effets sonores et de synthétiseurs, déjà présents sur le précédent album du groupe, Dark Side of the Moon. Les paroles des chansons, toutes signées par le bassiste Roger Waters, explorent principalement les thèmes de l’absence, inspirées par le souvenir de l’ex-membre du groupe Syd Barrett, qui a été exclu en raison de son instabilité psychologique due à sa prise significative de LSD. Les textes présentent également une critique rageuse de l’industrie musicale ; Waters la peint comme dénuée d’humanité, plus intéressée par l’argent que rapporte la musique qu’à la musique elle-même.
L’album s’ouvre sur une introduction instrumentale de près de neuf minutes. Il débute par plusieurs nappes de claviers enregistrées en re-recording par Rick Wright, puis entre en scène David Gilmour, dans ce qui reste son chorus le plus célèbre. Enfin arrivent les paroles de Roger Waters sur Shine On You Crazy Diamond. Il s’agit d’un hommage à Syd Barrett, ex-membre du groupe que des troubles mentaux aggravés par la drogue avaient forcé à quitter le groupe en 1968. Les paroles offrent des souvenirs émus de Barrett, à l’image de « Remember when you were young, you shone like the sun » (« Rappelle-toi quand tu étais jeune, tu brillais comme le soleil ») ou « You reached for the secret too soon, you cried for the moon » (« Tu as tenté de percer le secret trop tôt, tu as hurlé à la lune »).
L’album critique également l’industrie musicale : Shine On se fond dans Welcome to the Machine, qui débute sur le son d’une porte qui s’ouvre, décrit par Waters comme symbolisant les découvertes et avancées musicales trahies par des marchands de musique poussés par l’appât du gain et de la gloire. Elle s’achève sur les bruits d’une fête, témoignage du « manque de contacts et de vrais sentiments entre les gens ». Have a Cigar décrit également avec mépris l’industrie du disque, avec des paroles comme « we call it riding the gravy train » (« on appelle ça la pompe à fric ») ou « by the way, which one’s Pink » (« au fait, lequel d’entre vous est Pink ? ») – une question réellement posée au groupe. Les paroles de la chanson-titre ne se rapportent pas uniquement à l’état de Barrett, mais aussi à la dichotomie du personnage de Waters, partagé entre son idéalisme et sa personnalité dominanteo. L’album s’achève sur une reprise de Shine On et une longue conclusion instrumentale.
L’album vinyle en format 33 tours LP (contient 1 disque) acheté au coût de 24 euros dans un centre commercial, est parfaitement protégé par 2 pochettes en plastique, celles-ci refermables par une bande adhésive, la première transparente et la seconde de couleur noire. Au dos de cette dernière se trouve un autocollant, nous indiquant qu’il s’agit d’un pressage 180 grs (encore cette caractéristique !! et argument de vente), que l’album contient également un poster exclusif, une carte postale et un coupon pour télécharger Wish You Were Here en MP3 (l’éditeur aurait pu faire l’effort de proposer des fichiers moins compressés!). Voir les photos illustrant cet article…
Bref le contenu est accessible petit à petit : après avoir retiré les 2 pochettes plastiques, on découvre la pochette cartonnée principale, ensuite à l’intérieur, on trouvera le coupon “MP3”, la carte postale, le poster et enfin la “sous”pochette avec le précieux disque à l’intérieur, autant dire que le packaging est excellent ! A propos du vinyle, celui ci de masse 180 grs donc, semble bien pressé, étiquette bien centrée, perçage propre et bordure du disque LP 33 t sans bavure. A la mise en platine du disque, on notera un léger souffle, peut-être faudrait il nettoyer le disque car même neuf, des résidus lors du pressage peuvent être la cause de ce bruit de fond. Toujours est-il que question rendu sonore, la qualité de la remasterisation améliore pour ma part grandement la qualité de cet album. Bien entendu c’est un avis personnel, mais qui semble être de même pour les collectionneurs de vinyles qui ont acheté cet album, il suffit de lire les commentaires sur la page produit Amazon : Wish You Were Here Pink Floyd.
Pour conclure : pour les fans de Pink Floyd et du son vintage, ils seront également comblés par l’édition vinyle de l’album Wish You Were Here avec un packaging de très grande classe. C’est toujours un plaisir immense de déposer le disque sur ma platine, de l’écouter en boucle en me disant… ben, c’était vraiment mieux hier… Quant aux Floyd, on réalise qu’on aimerait vraiment qu’ils soient encore là…
Label : Parlophone – Réédition 2011 – Remasterisation…
FACE A
1. Shine on you crazy diamond (1ère partie)
2. Welcome to the machine
FACE B
3. Have a cigar
4. Wish you were here
5. Shine on you crazy (2 ème partie)
Crédits : Le texte et les photos sont Copyright (C) 2015 – Mesdisquesvinyles.com, sauf les deux premiers paragraphes intitulés “Le groupe Pink Floyd” & “Wish You Were Here” dont l’écrit est extrait de Wikipedia, voir l’article complet ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wish_You_Were_Here_%28album%29