[DOSSIER] Où acheter des disques vinyles ? Critères, prix…

Après avoir vu les différents formats, diamètres et vitesses des disques vinyles, et avant de débuter une série d’articles sur les platines vinyles, les cellules … etc, voyons où acheter et se procurer des disques vinyles … mais tout d’abord il est nécessaire de traiter d’une fameuse question, souvent polémique :

Disques vinyles = Analogique à 100 % ?

Il est évident que lorsque l’on parle de disques vinyles, on pense tout d’abord à un son 100 % analogique, qu’en est-il et cela signifie quoi ? Depuis le début de la production des disques microsillons en vinyle, on enregistrait le son sur des bandes magnétiques à défilement rapide, un peu comme avec une cassette audio, mais sur une bande plus large et plus rapide donc on augmentait amplement la qualité sonore (dynamique, restitution), voir la vidéo ci après. Après la masterisation, qui s’effectuait à l’aide d’une console analogique, le son “définitif” enregistré sur une autre bande dit “maîtresse” était plus naturel, chaud et profond, bref idéal pour une gravure sur le support vinyle, tout en respectant la fameuse norme RIAA (voir l’article sur la production des disques vinyles). On obtenait ainsi un son coloré et de haute résolution. Je précise que la masterisation est l’étape qui consiste à “nettoyer”, traiter l’enregistrement audio, rajouter ou supprimer des éléments, un peu comme le montage vidéo, vous ajoutez des séquences, des titres … etc, puis le résultat final enregistré sur la bande magnétique maîtresse sera reproduit sur des milliers d’exemplaires.

L’article traitant de la masterisation sur Wikipedia, résume très clairement cette étape :

L’objet du mastering audio est la recherche d’un résultat sonore optimal à partir d’un mixage terminé, par divers traitements et pour chacun des morceaux. La première étape vise à localiser et éliminer certains défauts ou bruits parasites. La seconde étape définit exactement à quel moment chaque titre commence et la manière dont il se termine, plus ou moins abruptement. Ensuite, le processus consiste à régler l’équilibre des fréquences par une égalisation précise, et à rechercher un volume sonore optimal par le traitement de la dynamique, de même qu’un espace stéréophonique optimum. Les mots “volume sonore optimal” sont souvent compris comme densité sonore maximale. La recherche du volume le plus fort n’est pas une règle immuable. En effet, si tous les styles de musique sont susceptibles d’êtres améliorés par un mastering, les traitements pour de la musique électronique, du rock, du jazz ou de la musique classique différeront complètement. Plus il y a d’instrumentation acoustique, plus l’ingénieur doit être vigilant, sous peine de “colorer” négativement l’enregistrement. Lors de cette tâche, il est essentiel de s’assurer de la cohérence de perception des morceaux les uns entre les autres, alors qu’ils peuvent avoir été réalisés dans des conditions très différentes.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mastering

Et maintenant, qu’en est-il ? A l’aube des années 80 et en majorité depuis la fin du siècle dernier, le temps que les studios s’équipent, les premières prises de sons ont été effectuées sur supports numériques, et traitées numériquement. La qualité a diminué ? Loin de là, même si au début ce nouveau système n’était pas parfait, au fils des années, les techniques ont évolué et à ce jour, on dispose d’excellents masters numériques, pour peu qu’ils soient en qualité haute définition soit en 24 bits et 96 Khz minimum ! Plus il y a de bits et plus la fréquence est importante, meilleure sera le respect du son original, pour résumer simplement, car nous verrons dans un article suivant, cette histoire de bits et fréquence. Pour résumer un master numérique et qualité studio HD, 24 bits / 96 Khz est un standard, et on trouve de plus en plus du 24 / 192 kHz, bien meilleur puisque la fréquence est plus importante. Précisons que la résolution d’un disque compact est figée et de 16 bits / 44,1 Khz…

Vous allez me dire, c’est bien de traiter de cela mais où veut-il en venir ? Et bien tout simplement qu’avant les années 80, les disques vinyles étaient 100 % analogique, puisque la prise de sons, le traitement soit la masterisation, et la création de la bande son finale visant à être dupliquée, tous ces processus étaient effectués à l’aide d’équipement analogique : bandes magnétiques, console analogique.

A présent on enregistre le son numériquement, comme vous le feriez sur votre ordinateur, on le traite à l’aide de logiciels pour ensuite produire non plus une “bande son” mais des fichiers numériques codés en 24 bits et à la fréquence de 96 kHz, voir 192 kHz.

Abba The Visitors - Disque Vogue

Citons le dernier album du groupe ABBA, “The Visitors” présenté sur ce site, qui était un des premiers, enregistré et mixé par procédé numérique, et également proposé en disque vinyle mais aussi Compact Disc (CD). La qualité est très correcte (master) voir même supérieure à l’analogique à l’ère nouvelle du numérique. Pour ma part, j’ai un avis “ouvert d’esprit” techniquement, et le numérique a tout de même apporté un plus.

Par la suite et durant les années 80, les studios se sont équipés petit à petit, et pour conclure aujourd’hui les disques que ce soit vinyles ou lasers (CD), sont produits à partir de fichiers numériques, surtout les derniers albums édités. Pour les rééditions d’albums anciens, les labels peuvent utiliser les bandes magnétiques, si celles-ci sont bien conservées, et en bon état donc, et les traiter numériquement afin de produire un master numérique de haute qualité, c’est souvent le cas, pour les disques vinyles.

Par contre certains labels, n’hésitent pas à utiliser des fichiers compressés (qualité CD) pour produire du vinyle et vendre les disques à prix forts ! Vous ne gagnerez rien en qualité sonore avec un tel procédé, ces labels sont à proscrire ! Et même d’autres utilisent un vinyle usagé qu’ils considèrent comme la meilleure source possible et comme master, d’où des disques neufs qui craquent alors que le pressage est parfait !

A noter que ces informations -source d’enregistrement, master- ne sont pratiquement jamais indiquées sur les pochettes des disques, que ce soit neufs ou anciens… par contre vous trouverez souvent le sticker “180 grs”.

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Acheter des disques vinyles neufs, critères, prix et où ?

Vous trouverez des disques neufs un peu partout, par exemple chez la FNAC, Cultura et même l’espace Culturel de chez Leclerc. Cette liste n’est pas exhaustive, car de plus en plus de disquaires ouvrent leur portes, nous établirons sur ce site une liste de magasins qui seront vous conseiller car spécialisés. Pour ma part, je vais donc dans ces 3 enseignes, chez des disquaires, et aussi je commande sur l’internet, fréquemment sur Amazon qui propose de nombreuses éditions et rééditions.

Premier élément qui va vous effrayer, le prix ! Et oui il faut compter pour certains albums plus de 20 euros, voir même 30 euros et au delà ! Et vous verrez un superbe autocollant “double LP, 180 grs Limited Edition ..”, du marketing tout simplement pour faire vendre !

Alors nous allons énumérer ici quelques critères qui pour certains n’en sont pas, et qui vont vous permettre d’acheter au meilleur prix selon vos envies et choix, mais surtout d’acheter des vinyles neufs ou de prendre d’autres formats, bien oui rien ne sert d’acheter un album à 30 euros, si vous ne gagnez rien en qualité sonore ! Hormis que l’objet en lui même vous plaise, mais bon à chacun ses goûts et couleurs.

Les critères :

– Le prix ?

S’il s’agit du dernier album de tel artiste ou groupe, il est normal qu’il soit plus cher que les rééditions, toutefois comparer l’écart de prix du vinyle et du CD. Ce dernier étant produit plus en masse, alors que le vinyle en quantité inférieure, d’où un coût de revient inférieur au CD et un prix de vente supérieur. Vaut-il la peine de payer le double en vinyle ? S’il s’agit d’une réédition d’un album édité en 1975 par exemple, assurez-vous que le prix (la côte) du disque d’occasion (considéré en très bon état et la pochette de même) ne soit pas inférieur à l’édition récente, parce que je ne vois pas l’intérêt mais cela est un avis personnel, de prendre l’édition récente… après cela dépendra de la source et du master.

– La source et la masterisation ?

Pour les plus connaisseurs, ils pourront lire sur le dos de la pochette le nom de l’ingénieur qui a procédé à l’enregistrement et au mixage, certains ont une excellente réputation, et c’est un critère de choix ! De plus une autre information peu souvent indiquée, c’est la source et la masterisation : analogique à partir de bandes magnétiques (étiquette “analog tapes”) ? numérique et de quelle résolution ? Souvent on trouve l’autocollant “remasterisation”, c’est le signe que le label a retraité la bande originale ou les fichiers numériques, cela peut être gage de qualité, surtout pour les vieilles éditions, mais certains collectionneurs préfèreront le son et ton original mais si celui-ci est plus “brouillon”…

– 180 grammes ?

Pour moi ce n’est pas un critère de choix, 180 grs ou 200 grs, c’est la masse du disque vinyle. Au début des années 70 et la crise pétrolière, les disques produits étaient de faibles épaisseurs et légers (120/130grs). S’ils étaient mal stockés, ils avaient tendance à se voiler. Bref un disque 180 grs sera épais, bien plan et non voilé si celui-ci est bien pressé, il se conservera parfaitement s’il est bien rangé verticalement et assez serré avec d’autres disques. Mais je le redis, vous pouvez avoir 2 éditions différentes, soit en 150 grs par exemple, et 180 grs, la qualité sonore peut être amplement supérieure sur le disque de 150 grs, donc ce n’est pas un indicateur question qualité sonore comme on voudrait nous le faire croire.

– Album seul sur 2 disques et pochettes ouvrantes ?

Comme une majorité, j’aime bien les pochettes ouvrantes, cependant certains labels profitent de cela pour vendre un album sur 2 disques, prétextant que la qualité sonore sera meilleure, parce que les microsillons sont plus espacés (moins de chansons par disque), cet argument n’est pas trop convaincant, du moins pour nous, car un album sur 2 disques qui pourrait contenir sur un, le prix s’en ressent forcément et cela est plus rentable pour les labels mais notre compte appréciera moins.

– Disque de couleur, Picture Disc ? et autres formats …

Si vous aimez la couleur, vous pourrez acheter un album contenant un disque blanc par exemple, toutefois le prix est souvent supérieur, surtout si ce même album est édité en vinyle noir… et la qualité sonore sera aléatoire (couleur). Comme les Pictures Discs, certains ont un souffle important à l’écoute, bref, le format Picture Disc, n’est pas pour moi signe de gage de qualité sonore, mais plus orienté vers un achat pour l’objet en lui même. Tout comme les couleurs, à quoi bon avoir l’album en plusieurs exemplaires et disques de différentes couleurs ? Après je n’interdis pas de vous procurer plusieurs couleurs mais bon cela va vous revenir très cher à la longue !

Le format pour les singles en 45 tours SP de 7 pouces de diamètre, est relativement intéressant niveau prix (< 9 euros en principe). Le maxi 45 tours (singles en 45 tours mais sur un disque de 12 pouces) propose un son plus dynamique, et un prix supérieur.

– Edition limitée ?

Encore faut-il que la pochette et le disque soient numérotés et que la quantité produite soit indiquée car l’indication “édition limitée” sans aucune autre information, peut être tentant pour le label de mettre cet autocollant pour vendre rapidement ses quelques 5000 exemplaires de tel album (et dans ce cas de figure ce n’est pas une édition limitée!).

– Le label ?

Cela peut être un critère de choix, certains labels ont bonne réputation, d’autres préfèrent proposer un vaste catalogue au détriment de la qualité.. après chaque auditeur choisira suivant ses souhaits.

– La pochette ?

Oui et non, les éditions récentes, sont souvent produites avec de superbes pochettes, et il est vrai que lorsque j’achète des (ré)éditions, ce critère rentre en jeu, pochette neuve, retravaillée, épaisse, on est loin des 45 tours SP avec les pochettes en papier très fins et les impressions de mauvaise qualité, les techniques ont évolué.

– 100 % analogique ?

C’est un critère qui pour ma part, me fera choisir ou pas pour une édition originale ou réédition(s) récente(s), car si je veux une ancienne édition et d’origine ainsi qu’analogique, je chercherais mon disque d’occasion.

Nous avons énuméré quelques critères principaux. Pour acheter des disques neufs, vous avez le choix :

– grandes surfaces : Cultura, Fnac, Leclerc (espace culturel), ces enseignes vendent aussi via internet.

– les disquaires (magasins spécialisés en disques vinyles principalement).

– internet, via Amazon. Petite astuce, en dessous du prix affiché de tel album, vous verrez la mention “A partir de … euros ” et un prix inférieur au principal, cliquez-y et une liste de boutique apparaitra. J’achète souvent en Allemagne des albums neufs, souvent des rééditions sur les boutiques suivantes via Amazon : “Dodax Online”, “Nagiry”, “Zoreno France”, ces sociétés expédient pour un coût relativement faible et à moindre prix des disques depuis l’Allemagne, assez souvent vous avez un écart de prix entre 5 et 15 euros (frais de port compris entre ces vendeurs et les boutiques réelles, même les prix d’Amazon sont depuis leur entrepôt supérieurs à ces 3 fournisseurs).

Amazon

Acheter des disques d’occasion, critères, où ?

Les plus grosses ventes de disques vinyles sont celles d’occasion et les médias parlent peu de cela ! Pourquoi les ventes d’occasion principalement ? Tout simplement parce que durant la période 1960 à 1990, ce support représentait LE standard et donc on trouve vraiment de tous genres musicaux. De plus comme nous l’avons vu en début de cet article avant l’aube des années 80, l’enregistrement, la masterisation sont 100 % analogiques, comme le vinyle. Bref je préfère souvent acheter des disques d’occasion à moindre prix, parce que j’aurais un son 100 % analogique, et c’est un choix personnel : un son plus chaud, plus chantant, plus aéré avec aussi ses imperfections qui font le charme de l’analogique. Certains préfèreront des disques neufs et rééditions récentes ayant un coût 4 fois plus élevé au minimum. Aussi je suis de la génération qui a été bercé par les vinyles, donc pour moi il est “normal” d’avoir un objet entre les mains, bref le disque vinyle et la pochette représente pour ma part une oeuvre payée et respectueuse de l’artiste. Voir le disque tourner, changer de faces, écouter entièrement un album et y être “plongé”, c’est une autre manière non lassante d’écouter de la musique… Les trentenaires et les plus âgés connaissent ce ressentis, les plus jeunes par contre découvrent ce support, les belles pochettes, l’objet les intéressent, certains finiront accrocs, pour d’autres il s’agit d’une mode comme on peut le lire souvent dans les journaux et sites non spécialisés.

Voyons les principaux critères pour acheter des disques d’occasion …

Critères :

– Analogique à 100 % ?

Si vous souhaitez écouter des titres, albums édités jusqu’à l’aube des années 80 et à 100 % analogique, il est sûr qu’il vaut mieux acheter d’occasion. Par contre attention tout de même à certains pressages et prix ! Certaines éditions sorties durant les années 80 voir même 90, sont encore 100 % analogiques.

– Pressages ? Labels ?

Certains pressages sont excellents, d’autres moins… en principe j’aime bien les pressages anglophones, allemands, français, vous pouvez vous renseigner sur le site web Discogs pour juger de leur qualité en fonction de la référence présente sur le dos de la pochette.

– Prix, côtes, à voir selon l’édition ?

Peu de tirage peut-être synonyme de prix élevé, à voir si une édition récente ne serait pas plus avantageuse niveau coût ? Edition originale = prix supérieur, tout comme le pressage, certains sont plus onéreux que d’autres, voir les références présentes au dos des pochettes. En fonction du pays également, certains pressages sonnent mieux que d’autres. Le prix dépend également de l’état du disque et de la pochette. Listing des références des pressages pour tel album/single, voir le site web Discogs, vous trouverez un argus/côte pour chaque référence.

– L’état du disque et aussi de la pochette

Il faut impérativement demander si vous achetez via internet ces 2 informations, en achat réel avec la pochette et le disque entre les mains, il est bien plus facile de juger. Une notation “standard” permet de définir ces deux états, voir le tableau ci-dessous. A noter que certains vendeurs jugent à l’oeil, personnellement si j’achète à distance, je demande toujours des photos du disque et pochette en question, prises à l’extérieur et à la lumière du jour, on voit beaucoup mieux, s’il y a des rayures sur le disque ou pas.

Listing des notations dans ce tableau

S Sealed Le disque est encore sous son emballage d’origine. Le disque est encore sous son emballage d’origine.
M Mint La pochette est comme neuve, elle n’est juste plus sous son emballage d’origine. Le disque est absolument parfait, comme neuf. Il n’est juste plus sous son emballage d’origine.
NM Near Mint La pochette est presque parfaite, pouvant comporter de très minimes signes d’usure. Par contre le dessin artistique ou la photo de la pochette doit être aussi impeccable que possible. Le disque est presque parfait. De très légères marques lumineuses peuvent être constatées sur la surface du disque, mais cela doit être vraiment minime. Il ne doit y avoir aucun effet sur la qualité sonore du disque. Si c’est le cas, même minime, il ne pourra plus être considéré comme NM ou M- .
EX Excellent La pochette peut avoir quelques très discrètes rayures et/ou des petits plis. Le disque montre des signes d’avoir été joué (sensibles marques lumineuses), mais la perte de qualité sonore est pratiquement inaudible.
VG++ Very Good ++ La pochette peut avoir quelques très discrètes rayures et/ou des petits plis. Le disque montre des signes d’avoir été joué (sensibles marques lumineuses), mais la perte de qualité sonore est pratiquement inaudible.
VG+ Very Good + La pochette présente des signes de manipulations évidents : extrémité légèrement cornée, étiquette du prix, plis. Mais aucun défaut majeur. Il se peut aussi qu’elle soit en parfait état mais présente un poinçon ou une extrémité biseautée. C’est l’état le plus courant des disques de deuxième main. Les disques ont quelques rayures qui n’affectent pas la qualité sonore. Certains crépitements peuvent être audibles sur des platines très sensibles.
VG Very Good La pochette est usée avec des plis, des marques, des décollements, une usure des bords, des décolorations, un début de marque circulaire du disque sur la pochette. Les signes de l’âge sont présents. Le disque a des rayures et marques qui affectent la qualité sonore. Il peut y avoir des craquements et également des petits sauts si le disque est légèrement gondolé (préférable de demander confirmation au vendeur en particulier si votre platine est sensible).
VG- Very Good – La pochette est usée avec des plis, des marques, des décollements, une usure des bords, des décolorations, un début de marque circulaire du disque sur la pochette. Les signes de l’âge sont présents. Le disque a des rayures et marques qui affectent la qualité sonore. Il peut y avoir des craquements et également des petits sauts si le disque est légèrement gondolé (préférable de demander confirmation au vendeur en particulier si votre platine est sensible).
G Good L’état de la pochette est proche de celui de VG- avec en plus des écritures, un papier gondolé à cause de l’humidité, des déchirures sur les bords … La qualité du son est détériorée par les nombreuses lectures, il y a un souffle et il peut y avoir des sautements et craquements. On ne distingue pratiquement plus les sillons du disque.
B Bad La pochette est très abîmée avec des déchirures, des traces et marques d’usure un peu partout. Des éléments de la pochette peuvent être également manquants. Le vinyle n’est plus jouable correctement à cause des trop nombreuses rayures et défauts de surface. Le disque peut être cassé, dans ce cas il mérite sa place dans un listing uniquement s’il est très rare.
NA Non applicable La pochette est manquante ou ce code n’est pas applicable à ce type d’articles (Pochette neutre blanche ou noire, livres, merchandising, …). Le disque est manquant ou ce code n’est pas applicable à ce type d’articles (livres, merchandising, …)

– Le côté vintage

C’est aussi un critère, les collectionneurs préfèrent une pochette ancienne, l’odeur du vieux papier, l’année de pressage du disque, tous ces éléments sont un choix personnel.

– Provenance des disques ?

Un critère que peu de personnes demandent et pourtant, si le disque a été stocké durant des années dans une cave humide, la pochette peut être endommagée… tout comme les disques qui sont passés entre plusieurs mains et sur plusieurs platines. Demander toujours -si le vendeur est un particulier- s’il s’agit de sa propre collection, si oui, s’il a possédé plusieurs platines, changer le diamant régulièrement, bref discuter en tant que collectionneurs et passionnés pour obtenir poliment plus d’informations. Un collectionneur qui vend quelques disques bien rangés, nettoyés, qui change régulièrement son diamant, il est préférable d’acheter des disques d’occasion à cette personne, qu’à une autre qui aurait passé des disques vinyles 45 tours SP à des enfants et dans des manges disques ! ou des platines “low cost” (“bas coût”, platine bas de gamme avec tête de lecture en plastique).

Nous avons énuméré précédemment quelques critères principaux et non exhaustifs. Pour acheter des disques d’occasion, vous avez le choix :

– Aller dans des brocantes, vide greniers …

– Disquaires (il y en a de plus en plus).

– Internet : Cdandlp, Discogs, Ebay, Priceminister, et aussi sur le fameux site “le bon coin“. Pour ma part, je visite fréquemment les 3 premiers.

Résumé

Il est très facile de trouver des disques vinyles, et ce n’est pas juste une mode mais bien une niche. Ecouter de la musique avec ce support est un choix différent “que de consommer de la musique”, qui est discutable pour certains, mais il faut bien de tout pour faire un monde. Avec cet article, je communique une liste de sites webs que je consulte régulièrement pour acheter mes disques principalement d’occasion, voir neufs de temps en temps. Pour l’occasion, je prends en principe des disques classés dans l’état EX, voir NM ou VG++ dans le pire des cas (et de même pour l’état des pochettes), VG+ si je n’arrive pas trouver mieux et aussi en fonction du prix. Certaines rééditions récentes proposent un prix nettement inférieur à certaines éditions originales surtout si elles sont rares et difficiles à dénicher. Comme nous l’avons vu, si vous souhaitez écouter un son 100 % analogique et des titres du siècle dernier, il faudra se tourner principalement sur de l’occasion. A noter qu’un argus aussi nommé “Côte” permet de déterminer si les prix sont corrects. Bref se lancer ou reprendre une collection héritée de ses parents … est une envie qui doit être mûrement réfléchie, car cela représente un certain coût, temps, et place 🙂 Au travers de ce site, j’espère vous aider, n’hésitez pas à réagir dans les commentaires en bas de page, sur la page Facebook, les forums de ce site.